Rêver de réparer l'histoire : extraits

AVANT-PROPOS

DU CHIEN ANDALOU A SHOAH OU LA COUPURE DU REGARD 

Avec Le Chien Andalou[2] de Luis Buñuel et Salvador Dali, dans la fameuse séquence de l’œil coupé par un couteau, le regard est mis en scène, il fait figure d’acteur. Le regard est là, entre rêve et réalité. L’œil est le lieu même d’un savoir instantanément interdit qui ici se fait désir. La séquence de l’œil introduit un mouvement, un accès à nos secrets les plus intimes. Réalisateur et spectateur, par cette coupure, perçoivent ce qui serait à l’intérieur de l’œil. Mais si le regard voit la coupure, que se passe-t-il ? Même s’il ne s’agit que de l’illusion montée d’un œil de vache avec ses très beaux cils, est-ce nos secrets qui, invisibles à dire, maintenant nous regardent … ?

Regard et coupure sont ici au centre des images. L’œil coupé capte le regard et le désigne dans sa crudité même, dans sa cruauté. Il évoque l’interdit de savoir, et appelle notre regard. Ombilic de nos rêves, le regard s’accroche dans l’inconscient, il est origine du désir du rêveur, si souvent inaccessible; Il déclenche le réveil, il signe l’impossible de rêver plus loin, de voir plus longtemps. Le rêveur ne pourra alors qu’en paroles dire son rêve en l’adressant à qui l’entend.

Pour accéder à ce qui ne se donne pas au conscient, voici qu’au cinéma on coupe l’organe de la vision. C’est là sa mise en scène. Son réveil. La jouissance sadique rentre dans l’ordre d’un savoir possible. C’est important de le tenir comme tel.

Une autre jouissance est apparue après 1929, date de sortie de l’Andalou… En 1939 et avant déjà.

Quand j’ai su dans mon corps et ma vie, qu’étant né en 1939, j’étais de la 1ère génération de la Shoah, j’ai sursauté, car j’allais faire partie de celle de ma mère enfin ! Voilà sûrement en partie au moins ce qui m’a conduit un jour vers un psychanalyste, mais ce n’est pas pour cette seule raison aussi sociologique, celle des trois générations après les camps. On parle en effet aujourd’hui de 1ère, 2ème , 3ème générations, voire plus de la Shoah.

Ce savoir sur le crime transmis entre trois générations qui se suivent a pris cette forme, malgré la maladresse qu’elle comporte. D’un tel savoir une fois dit, vu, écouté ainsi, surgit un impossible à nommer autrement cette accroche . C’est une accroche du réel, une cicatrice du réel produit. Il est advenu depuis les meurtres de gens par millions en Europe nazifiée. Cette accroche cicatricielle en trois générations, permet d’en tenir un bout, de ce réel.

Rien ne fait actuellement lâcher cette prise descriptive de l’origine issue du nazisme. Cette prise est celle qui a eu lieu dans l’horreur des crimes, alors que chacun est de sa propre 2ème génération. Vivant, survivant, ou disparu, chacune/chacun a sinon une génération après, au moins une avant la sienne. Sinon, malgré nous, nous parlons le langage de l’ennemi du genre humain qui aurait voulu que tout commence avec la destruction totale de tous les juifs du monde entier et d’autres peuples encore… Une telle classification de l’histoire n'est pas abandonnée, alors qu’un bébé de 15 jours a été gazé en même temps qu’une vieille dame de 90 ans. ils sont alors « classés » spontanément dans la 1ere et même génération de la Shoah. Malaise…

Témoigner par le cinéma et la psychanalyse. sera-t-elle pour notre culture de pouvoir enfin construire et vivre un pacte avec ce qu’il s’est passé, dans un lien testimonial? Une telle approche psycho-sociale ignorerait facilement la dimension politique pour ne tenir compte que de « La mémoire de la Shoah ». Il y a lieu d’élaborer comment s’inscrit en soi-même et à un niveau collectif ce qu’il s’est passé. Ce qui continue à agir en soi, dans nos relations aux autres, dans le social et le politique, dans l’actualité.

Voilà pourquoi nous proposons ici de percevoir comment opèrent les liens entre parole et écoute en psychanalyse et images de cinéma. D’en repérer l’impact au niveau politique en découle. C’est notre choix dans ce présent ouvrage.

Vouloir céder sur les conséquences de l’après le crime contre l’humanité, c’est en empêcher un jour le deuil, que ce soit celui de « La Destruction des juifs d’Europe »[3], celui du Rwanda, du Cambodge, ou encore celui de l’Apartheid de 1948 à 1991 en Afrique du Sud. C’est un vœu pieux que de tenter de dépolitiser la haine d’État afin de la réduire dans le temps puis de l’ignorer bientôt. Une élaboration est à soutenir de ses conséquences par des œuvres et des récits, des témoignages. Il e s’agit pas de demander gentiment à l’Histoire, cette vieille dame si bien élevée, de bien vouloir enfin calmer la douleur, et nous livrer un savoir bien fini sur les effets que de telles horreurs font aux générations qui arrivent. Ce savoir bien appris suffirait alors pour en être libéré !

Voilà un vœu naïf d’abstraction, un vœu bien humain face à l’a-humanité[4]. Or nous sommes loin d’avoir clôturé les comptes du crime commis par le IIIème Reich. Il le voulait total au point de ne pas avoir eu lieu, tant le négationnisme, dès le départ lui était inhérent.

Aujourd’hui, du fait des guerres au Moyen-Orient entre Occident et une partie du monde arabo-musulman, ces comptes s’alimentent au niveau médiatique, militaire, politique de l’utilisation sans mesure des termes de génocide, de crime contre l’humanité, d’extermination. Ils prennent souvent la Shoah comme modèle. Un tel manque de mesure sert à minimiser les effets des attentats kamikazes, le terrorisme, les attaques de civils comme armes défensives et boucliers humains pour protéger les groupes armés qui devraient les mettre hors de danger dans les combats.

Face au conflit de civilisation entre Occident et islamisme, face aux meurtres de masse, au Cambodge, au Rwanda, pour beaucoup de nos penseurs branchés et tant d'autres parmi nous, il s’agirait d’en finir avec la haine dans un acte de conciliation juridique ou intime en soi-même, mais dont le mode d’emploi reste à trouver…

Car rompre avec la Loi dans une pseudo-égalité citoyenne entre assassins et victimes n’est pas en finir avec la destruction ni la douleur toujours vives causées par les criminels sur leurs victimes, ni avec les conséquences dans nos sociétés enrobées dans le mondialisme, ni avec les effets sur les générations qui arrivent... Cela annule le témoin, le rend inepte, brouille le rapport à la vérité des faits comme à la vérité inhérente à l’acte de parler, de voir, d’écouter.

Au niveau international surtout, Loi et la Justice risquent d’être ineptes. La pratique du Droit le devient aussi tant qu’un pacte contre la haine ne sera pas instauré par un acte politique et juridique. C’est que la Justice, si lente soit-elle, a de la mémoire en chacun de nous. La bafouer ainsi ne peut que conduire à ce que se commettent aujourd’hui des crimes sans fin, comme le montre par exemple la criminalité galopante en Afrique du Sud, au Moyen-Orient et ailleurs.

Mais tout cela nécessiterait un tout autre travail. Disons ici pour notre propos, qu’une fois la Loi, celle du Droit, rompue, des retours même tardifs convoquent les lois de la parole et des États.

Comme d’autres praticiens dans leur discipline, le psychanalyste est alors le témoin dans l’histoire intime du sujet individuel, des liens de transmission entre générations et entre différents domaines culturels. Les personnes qui viennent le trouver le mettent en place de témoin. Également l’apport du cinéma est d’une importance croissante de nos jours dans ce pacte testimonial.

Parmi tous les discours ou disciplines qui ont aussi partie liée avec ce pacte testimonial, le grand cinéma et la psychanalyse sont les témoins actifs auxquels nous faisons place ici. Du moins le tentons-nous.

Tous deux sont à leur manière des actes de transmission en tant qu’écritures lues, vues, perçues. Le cinéma, par l’image qui s’entend et qui bouge, la psychanalyse, par l’expérience de parole et d’émancipation qu’elle induit et les textes qui en rendent compte nous font part de leur accroche du réel de l’Histoire des crimes. Là ont été levés les interdits propres aux désirs inconscients d’inceste et de meurtre , désirs indestructibles selon Freud. Ils ont eu lieu dans le réel et non plus en fantasmes car l’État Total les a mis en actes. La loi calculée par la haine d’État a levé ces interdits afin d’entraîner des exclusions en masse de populations entières pour les exterminer.

Dès lors des jouissances antisémites, racistes, anti-genre-humain jaillissent de-ci de-là. Aujourd’hui plus que jamais nous avons à donner cadre à de telles jouissances erratiques venues droit des agencements de haines exercées par l’État nazi et ses complices au XXème siècle.

Shoah (1985) est le titre du film de Claude Lanzmann. Ce nom est devenu un des noms de ce qu’il s’est passé en Europe avec des crimes indicibles commis par le IIIème Reich dont les effets durent encore. Ils bouleversent notre lien à la vie et à la mort. Tournant dans la représentation de ce qu’il s’est passé et dans l’invisible à dire malgré les images, ce film est « événement originaire »[5]. Comme le souligne son auteur, c'est un point pivot dans les liens du cinéma à l’esthétique, aux sciences humaines, à l’Histoire, à la psychanalyse.

Les images et les mots responsabilisent le spectateur par le cadrage que ce film instaure dans le registre du réel inatteignable.

Sur les Procès de Nuremberg, The Memory of Justice (1976) est majeur dans notre approche. Marcel Ophuls. Ce film, sans doute en filiation avec l’œuvre de Max Ophuls, son père, donne une grande place à l’humour, à la musique de jazz (refrain d’un fox-trot de 1941 en allemand et en anglais[6]). Elle accompagne le spectateur dans le parcours du film, pour faire entendre que le cours de la vie en Allemagne de l’Ouest battait son plein dans les années 70 lors du tournage des séquences du film. Marcel Ophuls met en surbrillance l’acceptation ou le refus de savoir ce qu’il s’était passé, se passe en soi encore de nos jours.

L’enjeu ici est de tisser ensemble cinéma et psychanalyse et de lier le collectif, le politique, avec ce qui est singulier, non seulement de par l’inscription dans l’Histoire de ces deux disciplines, mais aussi par les effets ressentis dans les récits familiaux, littéraires, cinématographiques.

Les films cités ont été pour la grande majorité projetés et débattus dans le cadre du Regard qui bat… Le choix de ces films porte le plus souvent sur les enjeux entre intime et politique. Cette activité a lieu depuis fin 2003 dans une salle de cinéma à Paris. Nous remercions très vivement Etoile-Cinéma qui nous accueille chaque mois depuis déjà plus de dix ans.

Avec Shoah et The Memory of Justice, les films en débat ici sont entre autres : Little Odessa de James Gray, Belzec de Guillaume Moscovitz, La Petite Prairie aux Bouleaux de Marceline Loridan, Le dernier des injustes de Claude Lanzmann. Et aussi ceux qui renvoient à l’enfance esseulée avec La Grammaire Intérieure de Nil Bergmann, Le Ruban Blanc de Michael Hanecke, des films sur le féminin[7] qui « sait » si bien nous civiliser, avec Gloria de John Cassavetes, The Dangerous Method de David Cronenberg, Augustine d’Alice Winocour, Au Fond des Bois de Benoit Jacquot... Et bien d'autres sur le lien parents-enfants, la rupture, la passion, le succès dans les échanges d’amour/désamour entre partenaires, le lien du désir singulier au politique. Nous citons d’autres films aussi qui ne seront pas commentés ici. Ils nous ont beaucoup enseigné comme tant d’autres encore: Japon, Les Années Rouges de Michael Prazan, Odessa, Odessa de Michal Boganim, Un rêve algérien de Jean-Pierre Lledo, Valse avec Bachir d’Ari Folman, Les Citronniers d’Eran Riklis, ou encore Rwanda, un cri d'un silence inouï de Anne Lainé, Kigali, des images contre un massacre de Jean-Christophe Klotz, Holly Motors de Léos Carax avec Denis Lavant, Vous n’avez encore rien vu d’Alain Resnais et d’autres encore...

Pour soutenir le fil de l’ouvrage entre Cinéma, Psychanalyse, Politique, Histoire, en tête de chaque chapitre sont indiqués les noms des films cités et les concepts abordés. De là se découvre ce qui les relie de nos jours où nous vivons. Comment le dire avec d'autres et à quel Autre s’adresser en soi-même. Quelle est la métaphore de notre temps qui donne corps à notre intime et au lien entre les gens?

La place de l’Autre de l'altérité, et métaphore, le paradigme, de notre temps sont liés.

La métaphore de notre temps, c’est la tension actuelle entre deux points. Ce sont les suivants. D’une part le regard porté vers soi-même et sur le monde, avec Le Chien Andalou, cité en ouverture, où intime et secret du sujet se révèlent sources de nos désirs singuliers; et d’autre part, l’attaque commise envers cet Autre jusqu’à produire des crimes de masse.

Le Combat des Lumières depuis 1789 – hasard du mot puisqu’il s’agit ici de cinéma ! - se protège contre les Anti-Lumières. La psychanalyse en perçoit les effets sur le sujet en s’appuyant sur le déjà-là transmis par le singulier de la parole, du subjectif, du féminin, de l’abord de l’enfant. Elle participe ainsi à la défense contre la destructivité collective envers les gens , envers cet Autre. La reconnaissance d’une telle destructivité est si refusée qu’elle provoque un suspens de la pensée pour ne pas vouloir le savoir.

Ce refus fait que certains s’emploient à l’ignorer toujours plus, pour garder intacte leur pensée pourtant en arrêt devant ce qu’il s’est passé ; devant ce qu’il est arrivé à ce lieu de l’Autre avec les deux guerres mondiales, les camps, la Shoah, et les autres crimes de masse. Tous ces crimes sont mus par la haine d’État.

Sujet et collectif sont ici en débat. Quelles issues, quels retours éclairent nos enjeux subjectifs. De tels enjeux sont propres à la pratique de l’expérience freudienne aujourd’hui et à la réalisation de films qui savent en tenir compte de plus en plus.

Mais prenons garde que l’intime - l’intimité en littérature nous y conduit trop souvent - ne soit par trop consolateur, trop réconciliateur pour percevoir le réel que le collectif a tendance à masquer au niveau du politique, dés lors qu’il s’agit de destructivité entre intime et politique.

A leur façon Psychanalyse et Cinéma les abordent directement.

Images de cinéma et paroles en séances gardent aussi leur part de mystère grâce à la surprise –la beauté- des mots et des images, quelle que soit la génération à laquelle on appartient. Art du cinéma et intelligence de l’approche psychanalytique nous surprennent et enrichissent notre regard et notre écoute et laissent espérer quelque apaisement sur ce qu’il s'est passé et sur les conséquences dans notre actuel. Cet actuel nous indique combien l’émancipation de notre sexuel en notre intime amenée par Freud se retrouve aussi dans l’œuvre de plus en plus émancipatrice du cinéma. C’est là l’enjeu de notre propos.

CONCLUSION « Chercheur de traces », l'inconscient est seul dépositaire.

Si l'inconscient reste le seul dépositaire de la trace, la transmission inconsciente de l'éthique de la parole réside dans le fait qu'un enfant « entend » très vite et très bien que l'adulte a été défaillant sur le plan symbolique, sur le plan éthique. La transmission inconsciente de l'éthique est effet de la parole, du fait qu’elle existe, qu’elle est porteuse de vie, de vérité comme telle. L'inconscient reste le dépositaire de la trace, de son inscription dans l'actuel, le présent, l’intime, dés le départ de la vie.

L’Histoire collective de l'Humanité n'est pas inscrite ex abrupto. L'inconscient et ce qui lui est proche, l’art, ici le grand cinéma, sont dépositaires dans l’actuel de la trace de ce qu’il se passe. La trace reste au niveau individuel. Encore faut-il reconnaître sans cesse que les folies meurtrières ont lieu au dehors de la tête et non dedans.

Impossible de s'identifier à cela, avec cela, et pourtant l'inconscient l’inscrit. C’est le paradigme de la transmission inconsciente de l'éthique aujourd'hui, celle de notre époque.

L'inconscient freudien, celui qui s’entend, celui qui est individuel et dynamique, concret, celui du discours de l'Autre insistera et insiste pour nous faire savoir le réel de ce qui lieu. C'est bien pourquoi nous devons prendre la mesure d’une méthode. C‘est celle soutenue dans cet ouvrage. C’est se placer du côté des conséquences et non de la cause. Sinon l'inconscient ne serait plus actuel. L'inconscient est comptable de ce qui n'est pas compté... Il en va ici du statut du prochain, de son histoire, aujourd’hui. Chacun de nous pris dans son intime, ne peut faire autrement que de se situer face à l’Histoire de son temps.

À quelle déposition radicalement personnelle un sujet singulier est-il appelé de nos jours, en voulant déposer irrévocablement son témoignage ? Tellement seul qu’il peut lui-même en douter à chaque instant tout en étant sur la voie d’en supposer l’existence. Comment décide-t-il que cette barre réside en son for intérieur le plus profond ? De quel contenu une telle déposition est-elle faite au point que seule serait à la barre la victime à l’échelle planétaire devenue tout à la fois témoin et juge de la véracité de son dire, de son jugement de la réalité? Quelle sorte de « Chercheur de traces » avons-nous en nous, en train d’être en nous et de s’en éloigner tout autant ? Tel est le titre de l’ouvrage de Imre Kertész[8], dans lequel « un homme retourne dans une région où ont eu lieu d’indicibles crimes, quel est son malaise, quelle est sa mission ? » A l’innommable dont les traces sont si profondément inscrites en soi, si en danger d’effacement incessant, désignons un lieu en dehors de soi. Et aussitôt considérons que ce lieu serait nulle part. Sinon serait-il en soi-même, au point que la seule concrétisation tenable est un en-dehors en quelque sorte infiniment intime dont le lien au collectif, au politique invoquerait un espoir commun de posséder en commun un objet commun .

Le féminin ici y est invoqué pour les deux sexes. Il civilise l’intime en l’homme.

Rêver de réparer l’histoire entre Cinéma et Psychanalyse… Leurs rencontres sont multiples. Une les relie de partout, c’est la Politique qui se doit d‘être responsable de la dimension du sujet, de l’intime. Appelons là de nos vœux. Nommons la: Une Politique du Réveil …

Jean-Jacques Moscovitz

[1] (in Septembre - Octobre 2005 – Le Monde des Religions - L'éditorial de Frédéric Lenoir)

[2]           Le Chien Andalou est un court métrage muet surréaliste en noir et blanc réalisé par Luis Buñuel en 1929 sur un scénario de Luis Buñuel et de Salvador Dalí, dont les acteurs principaux sont Pierre Batcheff, Simone Mareuil, Luis Buñuel, Salvador Dalí et Jaume Miravitlles. Durée : 16 mn..

[3] Titre de l'ouvrage de Raul Hilberg, La Destruction des Juifs d'Europe, 1961. Ed. Fayard, 1988 / Ed. Gallimard, coll. « Folio-Histoire, 2 vol. 1991 (3e édition, 3 vol.).

[4] Terme tiré de l’ouvrage du philosophe Wladimir Jankélévitch L‘imprescriptible, pardonner ? Dans l’honneur et la dignité, Ed. du Seuil, 1948, 1971, 1986.

[5] Cf. l’index .

[6]  On peut écouter et lire le poème chanté par Tino Rossi « Bel Amant, Bel Ami, Bel Amour » http://www.youtube.com/watch?v=Rfcyzmd9X7o

[7] Un ouvrage collectif en est issu, 1er de la collection “Le regard qui bat..." chez Èrès, dont le titre est « Du cinéma à la psychanalyse, le féminin interrogé »

[8] Imre Kertész  Le Chercheur de Traces traduction Charles et Natalia Zarambra Ed. Actes-Sud 2003