IMAGE ET PSYCHANALYSE
2021 - 2022
DÉSIR DU PSYCHANALYSTE ET ŒUVRE DE CRÉATION : QUEL RÉEL EN JEU ENTRE CINÉMA, ARTS PLASTIQUES, PSYCHANALYSE...
Séminaire animé par Vannina Micheli-Rechtman et Jean-Jacques Moscovitz
DÉSIR DU PSYCHANALYSTE ET ŒUVRE DE CRÉATION : QUEL RÉEL EN JEU ENTRE CINÉMA, ARTS PLASTIQUES, PSYCHANALYSE...
Lorsque le cinéma naît à la fin du XIXème siècle, en même temps que la psychanalyse, il n’est considéré par certains que comme un simple divertissement. Depuis, comme le dit Jean-Luc Godard lisant Descartes « Je pense donc le cinéma existe ».
On reconnaît combien l’abord du réel, celui de notre réalité psychique, implique de savoir quelle est la nature de la rencontre entre de telles pratiques – cinéma, art et psychanalyse- qui mettent chacune de façon singulière l’accent sur la face image dans la parole. Les cinéastes-cinéphiles comme Godard, Rivette, Rohmer ou Daney se sont intéressés aux philosophes - Platon, Kierkegaard, Merleau-Ponty, Heidegger, Sartre ou Deleuze.- . Depuis lors les cinéastes et les plasticiens dialoguent avec la philosophie contemporaine - Jacques Rancière ou Stanley Cavell -, comme avec les textes de Freud et de Lacan, et aujourd’hui avec des psychanalystes de tous bords. Comment dans leurs pratiques respectives, le dialogue entre cinéma, art et psychanalyse instaure un éclairage de leurs discours qui autorise quelque innovation…
Séminaire fermé, pour y participer, nous contacter : jjmoscovitz@gmail.com : 01 43 25 02 11 - vannina.micheli@wanadoo.fr : 01 44 07 12 34
IMAGE ET PSYCHANALYSE
Séminaire animé par Vannina Micheli-Rechtman et Jean-Jacques Moscovitz
17 octobre 2011 de 21h
MARIA LANDAU NOUS PARLERA DE SON APPROCHE ENTRE CINÉMA ET PSYCHANALYSE
DÉSIR DU PSYCHANALYSTE ET ŒUVRE DE CRÉATION: QUEL RÉEL EN JEU ENTRE CINÉMA, ARTS PLASTIQUES, PSYCHANALYSE...
IMAGE ET PSYCHANALYSE 2010-2011
21 mars 2011 de 21h à 23h
Séminaire fermé animé par Vannina Micheli-Rechtman et Jean-Jacques Moscovitz
DÉSIR DU PSYCHANALYSTE ET ŒUVRE DE CREATION : QUEL RÉEL EN JEU ENTRE CINÉMA, ARTS PLASTIQUES, PSYCHANALYSE...
Débat sur psychanalyse/cinéma à partir de films projetés récemment au « Regard qui bat »
Séminaires à Espace analytique 2010 2011
« IMAGE ET PSYCHANALYSE 2010-2011 »
15 novembre 2010 de 21h à 23h
Séminaire animé par Vannina Micheli-Rechtman et Jean-Jacques Moscovitz
DÉSIR DU PSYCHANALYSTE ET ŒUVRE DE CREATION : QUEL RÉEL EN JEU ENTRE CINÉMA, ARTS PLASTIQUES, PSYCHANALYSE...
Débat sur psychanalyse/cinéma à partir de films projetés récemment au « Regard qui bat »
Après La Bocca del lupo » de Pietro Marcello, ET « Au fond des bois » de Benoit Jacquot, et aussi de « Femme sous influence » de John Cassavetes…
Nous évoquerons les films de Woody Allen De « Zelig » à « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu », et autres créations
Séminaires à Espace analytique 2010 2011
« IMAGE ET PSYCHANALYSE 2010-2011 »
18 octobre 2010 à 21h
Séminaire animé par Vannina Micheli-Rechtman et Jean-Jacques Moscovitz
DÉSIR DU PSYCHANALYSTE ET ŒUVRE DE CREATION : QUEL REEL EN JEU ENTRE CINÉMA, ARTS PLASTIQUES, PSYCHANALYSE...
Vannina Micheli-Rechtman et J.J.Moscovitz : débat sur psychanalyse/cinéma à partir de films projetés récemment au « Regard qui bat » : La Bocca del lupo » de Pietro Marcello, « Au fond des bois » de Benoit Jacquot, et aussi de « Femme sous de influence » de John Cassavetes…
ARGUMENT DU SÉMINAIRE IMAGE ET PSYCHANALYSE 2010 - 2011
Désir du psychanalyste et œuvre de création : quel réel en jeu entre Cinéma, Arts plastiques, Psychanalyse…
Lorsque le cinéma naît à la fin du XIXème siècle, en même temps que la psychanalyse, il n’est considéré par certains que comme un simple divertissement. Depuis, comme le dit Jean-Luc Godard lisant Descartes « Je pense donc le cinéma existe ».
On reconnaît combien l’abord du réel, celui de notre réalité psychique, implique de savoir quelle est la nature de la rencontre entre de telles pratiques – cinéma, art et psychanalyse- qui mettent chacune de façon singulière l’accent sur la face image dans la parole.
Les cinéastes-cinéphiles comme Godard, Rivette, Rohmer ou Daney se sont intéressés aux philosophes - Platon, Kierkegaard, Merleau-Ponty, Heidegger, Sartre ou Deleuze.- . Depuis lors les cinéastes et les plasticiens dialoguent avec la philosophie contemporaine - Jacques Rancière ou Stanley Cavell -, comme avec les textes de Freud et de Lacan, et aujourd’hui avec des psychanalystes de tous bords. Comment dans leurs pratiques respectives, le dialogue entre cinéma, art et psychanalyse instaure un éclairage de leurs discours qui autorise quelque innovation...
ÉVÉNEMENT EXCEPTIONNEL MARCEL OPHULS
PROJECTION ET DÉBATS AVEC MARCEL OPHULS LE DIMANCHE 14 AVRIL 2013 A 17H30 ET LE LUNDI 15 AVRIL 2013 A 21h
THE MEMORY OF JUSTICE
DIMANCHE 14 AVRIL 2013 A 17h30
I. PROJECTION SUIVIE D'UN DÉBAT AVEC LE RÉALISATEUR
PLACE DU MAQUIS DU VERCORS 75020 PARIS (métro Pte des lilas)
Après une 1ère projection de « The Memory of Justice » lors des journées sur « Actuel de la Shoah » à l’Ecole normale Supérieure les 9 et 10 février 2013 [https://sites.google.com/site/psychanalyseactuel/colloques]
Organisé par Etoiles-Cinéma en partenariat avec « Le Regard Qui Bat… » (Psychanalyse Actuelle) et les membres du Séminaire « Image et Psychanalyse » (Espace Analytique)
LUNDI 15 AVRIL 2013 A 21h A L’HÔTEL DE L'INDUSTRIE AU 4, PLACE SAINT GERMAIN DES PRES PARIS 75006
II. RENCONTRE AVEC MARCEL OPHULS
Modérateurs des débats : Fred Siksou, Jean-Jacques Moscovitz
Intervenants sollicités
Réalisateurs : Marceline Loridan-Ivens , Fred Wiseman, Arnaud Desplechin, Guillaume Moscovitz, Pascal Kané, Hervé Icovic, …
Psychanalystes : Vannina Micheli-Rechtman, Max Kohn, Bernard Toboul, Anne-Marie Houdebine, Maria Landau, Pierre Marie, Claude Noëlle Pickman, Barbara Hazan-Didier, Judith Cohen-Solal…
THE MEMORY OF JUSTICE: UNE INTRODUCTION AU FILM
"The Memory of Justice" de Marcel Ophuls (1976) n’a été vu que très récemment, ce qui nous invite à le voir/revoir ensemble lors de ces journées dans une rétroaction d’autant plus constructive, semble-t-il, qu’elle nous renvoie « Au chagrin et à la pitié ». Ce qui nous montre combien le cinéma venu d’auteurs français est notre héritage et ô combien précieux pour nous. Ce dont nous voulons faire part avant de nous laisser surprendre par de tels enseignements dont la force et l’insistance ne viennent pas du cinéma par hasard. Comment filmer les mots qui font l’actuel de notre temps, comment le cinéma nous invite à le faire, le dire, le voir avec lui, avec le regard de Marcel Ophuls dans The Memory of Justice.
Il s’agit de ce qu’il s’est passé en 1939-45 dans l’Europe nazifiée, la Shoah, d’Est en Ouest. Nuremberg en 1935 : d’où sont parties les lois du meurtre des juifs, des malades mentaux. Comment les Allemands, de qui sont venus les ordres, les méthodes, les actes de tuer, ont-il su, voulu savoir, ne pas savoir, effacer les traces, et aussi pour d’autres comment les formuler en paroles. Comment la parole et le Droit sont dans ce film mis en images, celle du Procès de Nuremberg en 1946-48 organisé par les Alliés.
Acte d’humanité pour dire l’a-humanité, les Images de cinéma du Procès mettent ici en paroles la justice face à notre mémoire, non pas maîtrise de l’Histoire, mais bien une mise au présent, en un présent qui nous tient par défaut en un mouvement qui nous invite sans atermoiement à l’accueillir sans cesse, sans conclure, sans le constituer en un objet de science. L’art du cinéma, art majeur et amplifié depuis Shoah de Lanzmann et The Memory of justice de Marcel Ophuls, dit notre existence dans le monde d’aujourd’hui.
La caméra de Marcel Ophuls ici déploie notre actuel en filmant comment les allemands en parlent entre eux, et surtout en récurrences qui scandent le film, des séquences des paroles du Procès, des accusés, des présidents du TMI, des témoins, séquences des gens vivant en Allemagne après les crimes, admirateurs du nazisme, ou au contraire des jeunes qui disent comment ils le pensent, accusent, en reçoivent l’écho de leurs parents ; séquences où le danger de suicide guette… séquences des familles qui se racontent l’évènement… séquences aussi sur le Vietnam, l’Algérie.
Acte de cinéma, de parole, d’engagement à dire sans cesse, acte politique pour nous, pour l’Europe
Le film comporte deux parties : une 1ère intitulée « Nuremberg et les Allemands » où des visages et des paroles de personnes singulières nous transmettent leur témoignage sur la Destruction des juifs d’Europe, silences, acceptation ou esquives, et aussi des positions courageuses, décisives pour l’actuel de notre temps. Et une 2ème partie intitulée « Nuremberg et les autres » centrée plutôt sur les effets et les échecs des principes des Procès. Mais ces deux parties sont inextricablement nouées ensemble par les enjeux entre subjectivité et collectif.