Hommage à Marcel Hanoun

Cinéma Le Saint-André des Arts

30 Rue Saint-André des Arts 75006 Paris

Dimanche 18 novembre 2012 à 18h

PROJECTION DU FILM

L'authentique procès de Carl-Emmanuel Jung

débat animé par : M. Landau, J-J Moscovitz, F. Siksou

synopsis : Reconstitution imaginaire du procès de Carl Emmanuel Jung, criminel de guerre, prévenu libre, juge vingt ans après pour ses crimes. On le voit chez lui le matin avant de se rendre à l'audience, il embrasse paisiblement sa femme, il joue du piano. Une étonnante dialectique se noue entre des faits donnés comme réels et leur rappel de plus en plus irréalistes au cours du procès. Avec Maurice Poullenot (Jung), Jane Legal (sa femme), L.E. Braconnier (sa fille), V. Roques (son fils), Gérard Vaudran (le journaliste), Michaël Lonsdale (un avocat).

avant-propos : En 1966, Marcel Hanoun, jeune cinéaste qui ouvre le cycle de la nouvelle vague avec un film "Une simple Histoire"(1958),lit le livre de Robert Merle "La mort est mon métier".L'histoire du commandant d'Auschwitz, Rudolf Hoëss. Il décide de faire un film. Il s'enferme chez lui et ne ressort que quand il a construit l'histoire et le dispositif. Godard va l'aider financièrement. Faire le film du procès d'un criminel de guerre. C'est une fiction mais toutes les paroles sont vraies Il construit un plein Paris et grâce au cinéma le procès d'un génocide, de la cruauté absolue de "l'inhumanité" d'un bourreau.

Il y aura des juges, un jury d'assise, des témoins et le criminel qui vit en liberté dans sa famille et vient tous les jours pour participer à son procès. Et un journaliste, prenant des notes et racontant petit à petit l'histoire , toute l'Histoire. Ce journaliste c'est nous c'est le spectateur.

Ce film est la première fiction(1966)qui tente par la création, de transmettre à travers l'écriture filmique d'une manière métaphorique, décalée, imaginaire et réelle, le génocide, le récit d'Auschwitz.(il a eu un prix de la jeunesse quand il a été projeté dans un festival) Un seul mot n'EST jamais prononcé, mais l'auteur pensait qu'il était là en surbrillance dans chaque creux et chaque silence absent et d'autant plus présent, c'est le mot "juif". Pour le cinéaste, ce mot à travers la fiction devait crever l'écran. Maria Landau

L'authentique procès de Carl-Emmanuel Jung par Marcel Hanoun : "Renverser la notion du spectacle cinématographique. Donner au spectateur à considérer qu'il est le réel sujet du film, regardé et interpellé par lui, mis en question. Politiquement affiné non par son identification possible, par exemple à un quelconque héros mythique qui le prendrait en charge, mais mettant lui-même en acte son propre désir de spectateur tout-ouïe et tout-regard.

Être regardé par un film, prendre conscience dans ce regard de son propre regard. Refuser, réfuter le code cinématographique ordinaire et par exemple la bonne image rassurante du mauvais garçon. Il n'est de bonnes images que celles que l'on distribue aux bons élèves et aux bons citoyens et qui doivent faire encore mieux.

Autre figure du mauvais garçon dans certains "bons" films, les mauvais nazis: les héros sont parmi nous.

Prétendre filmer la réalité pour le spectateur n'est-ce pas le priver de l'usage de cette réalité?

(D)énoncer n'est-ce pas aussi rassurer le spectateur et lui éviter d'énoncer? N'est-ce pas au spectateur de construire lui-même toutes les significations possibles à partir de la seule réalité qui lui est donnée, celle du film?

L'authentique procès de Carl-Emmanuel Jung, réalité filmique irrécusable, celle du procès imaginaire d'un faux criminel de guerre pour des crimes dont nous ne voyons pas d'images, uniquement verbalisées. Paroles désynchronisées, atonales, sans passion, pour dire l'horreur sans mesure du crime nazi. Refus de montrer ce qui est irreprésentable, et néanmoins images et sons cinématographiques dont le travail d'articulation laisse au spectateur les interstices où son propre "travail" existe. (Ailleurs et dans d'autres films, interstices colmatés.)

A trop vouloir montrer l'on ne démontre, ni ne démonte et l'on ne peut qu'ouvrir une fausse fenêtre sur une vie factice. L'authentique procès de Carl-Emmanuel Jung, déplacement métaphorique à propos, autour du nazisme : écarter l'image nazie pour, en la mettant à distance, mieux la désigner, la montrer, proche, familière, avec la stupeur de nous y reconnaître, d'être déjà dedans."

L'authentique procès de Carl-Emmanuel Jung

De Marcel Hanoun - France - 1966

Projection suivie d’un débat

macinematheque.com

Marcel Hanoun, naissance le 22 octobre 1929 à Tunis - décès le 22 septembre 2012 à Créteil.

Un contemporain de la Nouvelle Vague

Dans les années 1950, il suit des cours d’art dramatique et l’enseignement d’André Vigneau au C.E.R.T. (Centre d’Etudes de Radio Télévision). Il est photographe et journaliste tout en pratiquant le cinéma d’amateur. Grand admirateur du cinéma de Robert Bresson (il est fasciné par Un condamné à mort s'est échappé, 1956), il désapprend les règles de la technique et affirme sa propre esthétique du cinéma. Contemporain de la Nouvelle Vague, il pratique des recherches poussées sur le plan, le montage, le dé-synchronisme linguistique entre image et son, et anticipe sur les travaux de cette dernière. Son premier long métrage Une simple histoire (Grand Prix Eurovision à Cannes/1959) fascine Jean-Luc Godard, qui l'aidera financièrement par la suite; il y pratique, déjà, la séparation de l'image et du son et créé un film d'une grande force poétique. Très sollicité, il réalise, dans le système, Le Huitième jour (1960, avec Emmanuelle Riva). Déçu par le résultat, il quitte la France et s'établit en Espagne pour quelques années, où il tourne des documentaires sur, entre autres, la corrida ou la Passion du Christ, avant de trouver, avec Octobre à Madrid (1964), son véritable style et sa manière de faire : le sujet de cet opus est le film en train de se faire; Hanoun commente les évènements vrais ou inventés, imagine son casting, filme diverses postulantes : ces "préparatifs" forment, en fait, le film achevé, tel qu'il est montré au public. Cette question de la création, commentée en direct, sera à la base de la plupart de ses films ultérieurs. La politique de l’exception culturelle pratiquée en France n'est pas suffisamment ouverte et radicale pour prendre la véritable mesure du travail de Marcel Hanoun. Le cinéaste et ses films circulent dans les universités américaines et les cinémathèques. À New York, Jonas Mekas est fasciné par ses travaux et en fait le cinéaste français le plus important depuis Bresson.

L'identité du film en train de se construire, sujet central de la filmographie d'Hanoun

De retour en France, après son séjour en Espagne, Hanoun réalise un film qui fait date : L’Authentique procès de Carl Emmanuel Jung (1966). Il y évoque un personnage imaginaire, mais dont le portrait pourrait être celui d’un criminel de guerre nazi. Le mot juif n’est jamais prononcé, on parle toujours d’étrangers lorsqu'on évoque les victimes de Jung. Le cinéaste replace le personnage dans le cadre de la société d’abondance des années 1960. Mélomane et cultivé, il n'a, apparemment, rien d'un bourreau. Ce sont les images, la musique, le montage, le son qui instruisent, en fait, le procès. Hanoun se méfiera toujours des faits historiques (ou de société) déformés par les médias. Comme chez Brecht, la mise à distance du pathos permet au spectateur de réfléchir, avec plus de sérénité, à

cette douloureuse question du génocide (qui peut réapparaître partout, dans tous les contextes). En 2004, le réalisateur évoque, dans L’ Étonnement, le cas Bertrand Cantat-Marie Trintignant de manière très distanciée qui prend une mesure salutaire avec le bourrage de crâne orchestré, à l'époque, par les radios et télévisions. De 1968 à 1970, Hanoun tourne ses quatre saisons, d’abord les saisons fortes : L’Été (1968) et L’Hiver (1970), puis les saisons transitoires : Le Printemps (1970) et L’Automne (1972). Ses principales préoccupations y sont synthétisées : L’Été est tourné en août 1968. Sa jeune protagoniste, entourée de diverses photos des évènements de Mai (dont la couverture du numéro 1 de Cinéthique), réfléchît sur les récents évènements en attendant son fiancé. Tout est calme, pourtant on sent, plastiquement, dans les interstices de l’attente, dans le superbe noir et blanc contrasté, à travers, enfin, le chuintement d’une radio qui annonce l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie, que le personnage vit dans une époque de transition sociale. Le Printemps met en parallèle la cavale d’un homme recherché par la police et l’arrivée des premières règles chez une adolescente (sa fille ?). Ce film anticipe sur le « dégendrement » qu’opère le cinéaste dans La vérité sur l’imaginaire passion d’un inconnu, où le rôle du Christ est tenu, tour à tour, par un homme et par une femme. L’Hiver et L’Automne sont des oeuvres plus spécialement liées au processus de la création même (respectivement, comment

faire et comment monter un film). Les identités et les rôles sont souvent, et volontairement, mélangés et confondus dans les films de Hanoun.

Sans soutien institutionnel, Hanoun commence à tourner en 16 millimètres, puis en Super 8 et en vidéo, sans jamais baisser les bras. Il réalise, avec Un film (autoportrait) (1985), une mise au point subjective (il a commencé à employer le je dès Octobre à Madrid, bien avant Godard) et magistrale sur son esthétique, sa manière de faire, son combat et sa pugnacité. Après 1976, Hanoun est, durant quelques années, chargé de cours à l’Université Paris I. Une oeuvre méconnue en France Entre 1970 et 1980, Hanoun fait des tournées d’universités aux États-Unis et au Canada où il présente son travail et anime des ateliers. En France, il se heurte à l’exclusion pratiquée par les tenants timorés de l’exception culturelle. Marcel Hanoun pose un principe de base : le cinéaste est un créateur d’écriture, non un « auxiliaire de production ». Le 6 mars 1973, en riposte au 3 ème refus de la commission d’avance sur recettes du CNC d’examiner le scénario de La Vérité sur l'imaginaire passion d'un inconnu, il entame une grève de la faim. Son geste connaît un certain retentissement et la commission procède à la lecture du projet. Il accepte alors de surseoir à sa grève. Par 6 voix contre 6, la commission refuse l’avance... Il réalise néanmoins le film qui est présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes. Il obtient une seule fois, sur toute sa carrière, l'avance sur recettes pour Le Printemps (1970). Ceci n’empêche par Marcel Hanoun de tourner avec frénésie. « L’exemplarité de mon engagement serait de filmer, tant que les moyens techniques même les plus pauvres de filmer existeront. Je filme comme d’autres ont la nécessité d’écrire avec seulement de l’encre et du papier. Je filme dans les interstices des vastes espaces marchands. Il n’est pourtant pas toléré qu’il puisse en être, de filmer comme d’écrire » (Marcel Hanoun, 1985). Dès Octobre à Madrid, il met en place non seulement le thème récurrent, lancinant, sur lequel il reviendra, avec de nombreuses variations, tout au long de sa carrière, celui du film en train de se faire, mais aussi le cérémonial qu’il établit désormais avec ses spectateurs : il est souvent présent aux séances et invite, vivement, ces derniers à dialoguer avec lui. En 2010, malgré le fait qu’il doive subir une dialyse tous les trois jours, on le voyait souvent aux projections de ses films à la Cinémathèque française qui lui a consacré un hommage conséquent. Au cours des années 2000 et 2010, malgré son état de santé fragile, Marcel Hanoun ne cesse de tourner et découvre avec bonheur les nouveaux outils audiovisuels. Il travaille essentiellement en vidéo légère et utilise également le téléphone portable. Le support lui importe moins que sa création qu'il peut, ainsi, poursuivre en toute liberté. Le travail de Marcel Hanoun se caractérise par des collaborations de longue haleine avec certains acteurs privilégiés,

tels Michael Lonsdale, Lucienne Deschamps ou Marc-Henri Boisse. Marcel Hanoun écrivain et théoricien Marcel Hanoun est connu comme écrivain et théoricien du cinéma. Cela se manifeste dans ses films-essais, mais aussi dans ses nombreux ouvrages, recueils et manifestes, ainsi que la publication de ses scénarios. Il a fondé deux revues. Tout d'abord, en 1969, la revue Cinéthique, dont il dirige les trois premiers numéros. Parti tourner et monter L'Hiver en Belgique, Hanoun est dessaisi de ses fonctions, la revue change de style et devient marxiste-léniniste. Puis il crée, en 1977 Changer le cinéma. Par son intensité, sa profondeur et sa radicalité, le recueil de ses réflexions intitulé Cinéma Cinéaste. Notes sur le cinéma peut être comparé aux Notes sur le Cinématographe de Robert Bresson. Comme le déclare Serge Toubiana à l'occasion de la rétrospective à la Cinémathèque française : "Vous êtes aussi un écrivain de cinéma, votre très beau livre en témoigne : Cinéma cinéaste, Notes sur l’image écrite, paru aux éditions Yellow Now, préfacé par Nicole Brenez qui acccompagne votre démarche depuis longtemps avec talent. Pour vous, sans doute, filmer et écrire relèvent du même geste. « Ecrire, filmer, acte de se penser soi-même », dites-vous. On ne se lasse pas de vous lire, on ne se lasse pas de regarder vos films."

Publications

• L’Automne (scénario), Albatros, 1974.

• L’Authentique Procès de Carl Emmanuel Jung (scénario), l’Avant-Scène cinéma, n° 242, 15 février 1980 (découpage Christine Goyetche et Patrick de Haas).

• “ L’acte cinématographique (pour un nouveau cinéma) ”, in Cinémas de la modernité. Films, théories, sous la direction de Dominique Chateau, André Gardies, François Jost, Klincksieck, 1981.

• Chic (avec photographies de Marcel Hanoun), éd. de La Traversière.

• L’Insoutenable Regard de la caméra, E.C. éd, 1995.

• Je meurs de vivre (scénario), E.C. éd, 1995.

• Un arbre fou d’oiseaux (scénario), Cinécriture, 1997

• Cinéma Cinéaste. Notes sur le cinéma, Crisnée, Yellow Now, 2001

• Libertad, Alias, 2008

• Le ravissement de Natacha, Crisnée, Yellow Now, 2009

• Le Cri, Collection Acquaviva / Editions Derrière la salle de bain, 2010

Citations de Marcel Hanoun

"La création – au travail – est en soi cri de non-obéissance." (1997)

"Emparez-vous de toute forme de hors-champ, détournez la norme, mettez-vous à la marge, observez le monde, non d'en être au coeur, libres d'être corseté de ses préjugés, mais dans un survol au grand-angle, vous privant de zoomer. Emparez-vous de la liberté d'inventer pour inventer la liberté. Taillez une plume, greffez-lui l'oeil d'une caméra, une oreille qui ne soit qu'un orifice sans pavillon visible. Saisissez-vous de cette plume, écrivez, tracez en images sonores ce que vous pourriez vainement filmer en mots imagés, séducteurs et fallacieux. Faites, refaites le cinéma plutôt que "du cinéma". N'ayez de Maîtres de filmer que vous-mêmes, non de maîtres à filmer qui ne soient que maîtres de ballet et ne le soient que de vouloir vous apprendre à bien valser un film. Faites votre cinéma tout en marchant pas à pas, mâchonnant d'amers et tendres cailloux. Avancez, libres de toute discipline marchande."

“Lettre aux Etats Généreux” (2009)

"Sur le tard de ma vie, cinéaste, depuis longtemps je sais, j’ai su toujours que l’exception, la diversité culturelles, sont des leurres qui nous feraient croire que la culture est dissociée de l’argent, qu’elle n’est pas conditionnée par le préalable d’une rentabilité financière, qu’elle est un pur commerce de l’esprit, insoumise aux règles d’un commerce ordinaire, d’une marchandisation. Je n’ai presque jamais matériellement vécu de mes créations cinématographiques. J’ai juste rêvé mes films, j’en ai été, pour la plupart, le peintre et l’écrivain. Mes oeuvres n’ont jamais vécu à travers des instances, des institutions, détournées de leurs vocations culturelles, démissionnaires. Avec des moyens pauvres et dérisoires, avec l’aide, la bonne volonté de ceux qui ont travaillé avec moi, j’ai pu réaliser mes films. Je les ai volés, arrachés à une part d’ombre, rarement offerte au Public, interdite. Mes films ont été soustraits à la propagande d’une certaine intelligentsia critique, convenue, servile, sans créativité, sans esprit de découverte, ne devant sa survie que d’avoir partie liée avec la seule prospective commerciale." (avril 2010) "De tous les sens, l'odorat est celui qui me frappe le plus. Comment l'odeur, le goût, se font-ils parfum, comment nos nerfs se font-ils nuances, interprètes subtiles, sublimes de ce qui ne se voit pas, ne s'entend pas, ne s'écrit pas avec des mots ? L'odeur serait comme une âme, immatérielle."

Marcel Hanoun par Raoul Vaneigem

En 2009, à l'initiative d'Eric Marais, Raoul Vaneigem rédige le texte Pour saluer Marcel Hanoun : « Tout véritable créateur aspire à dépasser l’oeuvre d’art pour réaliser l’oeuvre de la vie. Chesterton note à propos de William Blake: « C’est un duel entre un artiste qui souhaite n’être qu’un artiste et un artiste qui nourrit une ambition plus haute et plus ardue : celle d’être un homme, c’est-à-dire un ange. » Délavé de sa fonction d’entremetteur divin auquel l’avait ravalé l’infamie religieuse, l’ange, en l’occurrence, n’est pas le messager d’un Dieu phantasmatique, il ne procède pas de l’esprit, qui rompt le corps à sa tyrannie, il n’obéit pas au souffle céleste d’une muse. L’ange est le «double », le daimôn - ainsi que l’appelaient les Grecs – que l’homme façonne inconsciemment dans l’Erèbe et dans l’Éden de son chaos émotionnel. Il est l’émanation des forces les plus élémentaires du corps, il vient à celui dont il est issu, porteur d’un enchevêtrement de bonnes et de mauvaises fortunes, qu’il appartiendra un jour à la conscience créatrice de démêler, afin que : «seul entre tous les êtres, l’homme ait le privilège d’intervenir par sa volonté dans le cycle des nécessités, infrangible pour les êtres de pur instinct, et de commencer en lui-même une toute nouvelle série de phénomènes » (Schiller).

Filmographie

• 1955 : Gérard de la nuit, 35 mm, n&b, 20 min. (co-Sc, r)

• 1956

• Croquis d’Islande, 16 mm, n&b, 12 min., TV (r, ph)

• Des hommes qui ont perdu racine, n&b, 16 mm, 17 min., TV (r, ph)

• 1957-1958 : Une simple histoire, 16 mm, n&b, 70 min., TV (sc, r, ph) Grand prix Eurovision à Cannes en 1959.

• 1959 : Le huitième jour, 35 mm, n&b et couleur, 80 min. (co-Sc, r)

• 1960-1964

• La muerte del toro – Le Christ dans la cité – Feria – La rose et le barrage – Ego Sum – Gaudi opera – La dame d’Elche – Le mystère d’Elche – Sérénade pour Mojacar

• Operacion H, 35 mm, n&b, 20 min. (dir ph)

• Octobre à Madrid, 35 mm, n&b, 70 min., TV (sc, r, ph)

• 1966-1967

• L’authentique procès de Carl Emmanuel Jung, 35 mm, n&b, 66 min. (r, mont)

• Tiziana, reportage pour l’ORTF, 16 mm, couleur, 13 min.

• 1968 : L’été, 35 mm, n&b, 66 min. (sc, r, ph)

• 1969

• Bruges, 16 mm, couleur, 12 min. (r, ph)

• L’hiver, 35 mm, n&b et couleur, 80 min. (co-Sc, r, ph)

• 1970 :

• le printemps, 35 mm, n&b et couleur, 80 min. (co-Sc, r, ph)

• Rétrospective Marcel Hanoun à New York (Cinéma le New Yorker et Museum of Modern Art), Cinémathèque canadienne à Montréal

• 1971-1972 : L’automne, 16 mm, n&b et couleur, 65 min. (sc, r, ph)

• 1973 : La vérité sur l’imaginaire passion d’un inconnu, 35 mm, n&b et couleur, 80 min. (sc, r, ph)

• 1976 :

• Fondateur de la revue Changer le cinéma (4 numéros)

• Le regard, 35 mm, n&b et coul., 75 min. (sc, r, ph)

• Sélection “ D’autres films ”, Cannes, 1977

• Médaille d’argent, Figueira da Foz, 1977

• Le vent souffle où il veut, 16 mm, couleur, 17 min.

• 1978 : La nuit claire, 16 mm, n&b et couleur, 80 min. (sc, r)

• 1979 :

• Le temps met fin aux hautes pyramides, 16 mm, couleur, 15 min. (sc, r)

• Futur antérieur, 16 mm, n&b et couleur, 15 min. (sc, r)

• 1981

• L’arbre qui gémit, 35 mm, couleur, 12 min. (sc, r, ph)

• Un film, 1981-1983, 16 mm, n&b et couleur, 95 min. (sc, r)

• 1982 : Sculptures de David Rabinowitch, étude cinématographique de Marcel Hanoun (inachevé)

• 1983

• La geste du potier (co-R avec Joseph Morder), Super 8, 1980-83

• Peu d’hommes, quelques femmes, 1980-83, Super 8, couleur, 80 min.

• 1984 : le soleil bas, Super 8 (film disparu)

• 1987 : Boucherie fine, 16 mm, couleur, 13 min. (sc, r)

Vidéographie

• Didier Rousseau, sculpteur, performance, 1988, 12 min.

• Cela s’appelle l’amour, 1984-1989, (mélange de film Super 8 et de vidéo 8 transférées en U-matic BVU), 56 min.

• Otage, 1989, 56 min.

• De mémoire d’eau, 1990, 15 min.

• La ville qui traverse le temps, 1991, 18 min.

• L’art silencieux, 1991, 12 min.

• Regard/passion/mémoire, 1992, 13 min.

• Le cri de l’arbre, 1992, 13 min.

• Je meurs de vivre, 1992-1994, 53 min.

• Loin près de la mort, loin près de l’amour (les amants de Sarajevo), 1993, 23 min.

• Un château en hiver, 1993-1994, 80 min.

• A flor encarnada, 1993-1994, 60 min.

• Le regard blessé, 1994, 15 min.

• Un arbre fou d’oiseaux, 1995-1996, 47 min.

• La boulangère et la cosmonaute, 1996, 26 min.

• Chemin d’humanité, 1997, 52 min.

• Bruit d'amour et de guerre, 1997

• Le cinéma au travail comme la mort, 1997, 13 min. (reportage sur Roland Topor)

• Jeanne, aujourd’hui, 2000

• "Le cri", film muet, 2001 (co-réalisation Estelle Courtois)

• Y voir, identité, 2003

• L’étonnement, 2004

• Le ravissement de Natacha, 2007

• Insaisissable image, 2007

• Libertad, 2008

• Futur antérieur, 2009

• Déconstruction, 2009

• Cello [6], 2009

• Extraits d’une lettre de Marcel Hanoun à quelques jeunes cinéastes, 2009 (film collectif de Marcel Hanoun, Francesca Solari, Guillaume Massart, Nicole Brenez, Maurice Ferlet, Mathilde de Romefort, Brad Stevens)

• Un corps sans visage, 2012

Références : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. Source : Article Marcel Hanoun de Wikipédia en français (auteurs)

Voir l'oeuvre de Marcel Hanoun, libre de droits, sur son site et sur YouTube